- bridon
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• 1611; de bride♦ Bride légère à mors brisé et articulé.⇒BRIDON, subst. masc.Bride légère à mors articulé, employée soit avec la bride ordinaire, soit indépendamment d'elle. Mener un cheval en bridon, avec un bridon, avec le bridon (Ac. 1835-78). Ribera (...) Laisse à l'abandon Errer distraitement la bride et le bridon (HEREDIA, Les Trophées, 1893, p. 195). Frédéric tirait sur le bridon (CHÂTEAUBRIANT, M. des Lourdines, 1911, p. 234).♦ Scier du bridon. ,,Tirer alternativement sur l'une et l'autre rêne du bridon pour le faire sentir plus fortement au cheval`` (DG).Rem. Attesté dans la plupart des dictionnaires.— P. métaph. :• ... le moral, je sais le tenir en bride; au besoin j'aurais le bridon, et votre majesté m'a donné des éperons qui seraient une dernière et victorieuse ressource.LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, t. 1, 1823, p. 367.Rem. On rencontre dans la docum. le dér. bridonner, verbe. Passer le bridon à un cheval. Faut pas des mois et des années pour bridonner quatre chevaux (COURTELINE, Le Train de 8 h 47, 1888, VII, p. 78).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1611 « bride à mors brisé et sans branche » (COTGR.). Dér. de bride; suff. -on. Fréq. abs. littér. :15.
bridon [bʀidɔ̃] n. m.ÉTYM. 1611; de bride.❖♦ Bride légère à mors brisé et articulé.1 Après avoir bu les chevaux repartaient en trottant, par deux, les hommes courant au milieu, jurant après eux et s'amusant à se suspendre aux bridons, on pouvait entendre le bruit des sabots sur la boue gelée (…)Claude Simon, la Route des Flandres, p. 9.2 La main au bridon, le palefrenier menait la bête. Le matin était parfumé de lavande.J. Giono, Naissance de l'Odyssée, p. 68.
Encyclopédie Universelle. 2012.